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Top 5 des composants industriels les plus difficiles à trouver

Dans le monde de l’industrie, un arrêt de production peut coûter des milliers, voire des millions d’euros. Souvent, ces arrêts sont causés par la défaillance d’un composant critique devenu difficile, voire impossible à remplacer.
Entre obsolescence, rareté, délais de production ou fin de vie d’un produit, certaines pièces deviennent de véritables casse-têtes pour les services de maintenance.
Dans cet article, nous vous présentons les 5 composants industriels les plus compliqués à trouver.

  1. Les automates programmables (PLC) obsolètes

Les automates programmables, ou PLC (Programmable Logic Controllers), sont le cœur des systèmes de contrôle industriels. De nombreux sites fonctionnent encore avec des automates des années 90 ou 2000, comme les Siemens S5 ou les Schneider TSX. Ces gammes étant arrêtées depuis longtemps, trouver un automate ou même une simple carte d’extension fonctionnelle devient une mission difficile. Des entreprises comme Seujet Automation disposent de stocks et de réseaux spécialisés pour localiser ces pièces rares et garantir la continuité de production.

  1. Les variateurs de fréquence de générations précédentes

Les variateurs de fréquence contrôlent la vitesse des moteurs dans les chaînes de production. Mais chaque marque (ABB, Danfoss, Siemens…) renouvelle ses gammes régulièrement. Résultat : certaines références ne sont plus produites, mais toujours utilisées. Le problème ? Une panne de variateur peut entraîner une perte de contrôle de la machine, voire l’arrêt complet d’une ligne. Rechercher un variateur compatible – et qui n’a pas été stocké trop longtemps – nécessite expertise et accès à un réseau international.

  1. Les interfaces homme-machine (IHM) spécifiques

Les IHM permettent aux opérateurs d’interagir avec les machines industrielles. Certaines usines utilisent encore des écrans tactiles propriétaires, souvent conçus sur mesure, et dont les pièces détachées sont introuvables. Une panne de cet écran bloque toute la ligne, surtout s’il n’existe pas d’alternative logicielle. Seujet Automation peut parfois restaurer ou remplacer ces IHM par rétro-ingénierie ou adaptation.

  1. Les modules d’entrée/sortie numériques ou analogiques

Ces modules relient les capteurs et actionneurs au PLC. Les références varient en tension, protocole ou configuration. Lorsqu’un module tombe en panne, il n’est pas toujours possible de le remplacer par un modèle plus récent sans reprogrammer tout le système. Et pourtant, ces modules sont souvent introuvables sur le marché classique. Les entreprises spécialisées dans l’obsolescence industrielle peuvent alors intervenir pour en trouver ou proposer une solution de remplacement plug-and-play.

  1. Les cartes électroniques propriétaires

Certaines machines industrielles intègrent des cartes électroniques développées sur mesure par les fabricants. Lorsqu’elles tombent en panne, il est souvent impossible d’en commander une neuve. Seul un expert peut diagnostiquer, réparer ou recréer la carte en analysant ses circuits. C’est un travail d’orfèvre, nécessitant des équipements de test, de microsoudure, et des compétences rares en électronique industrielle.

La rareté de certains composants industriels est un défi majeur pour les responsables maintenance. Face à l’obsolescence, les pénuries et les arrêts de production, il est crucial de s’entourer de partenaires capables de réagir vite, de trouver des pièces rares, ou même de réparer l’irréparable. La solution se trouve chez les grossistes d’outils industriels,  grâce à un stock mondial, des partenariats solides et une expertise technique pointue, les grossistes permettent chaque jour à leurs clients d’éviter des arrêts coûteux. Parce qu’en industrie, chaque minute compte, et chaque composant – même le plus introuvable – mérite une solution.

Et demain ? Quel avenir pour ces composants dans l’ère de l’IA et de la robotisation

L’industrialisation du futur ne fera pas disparaître ces composants critiques, bien au contraire. Avec l’émergence de l’intelligence artificielle, des objets connectés (IoT industriel) et de la robotisation avancée, les systèmes deviennent encore plus complexes et interconnectés. Les automates deviennent plus puissants, mais aussi plus dépendants de la donnée en temps réel. Les variateurs, les modules d’E/S et les IHM s’enrichissent de fonctions intelligentes, parfois connectées au cloud ou à des plateformes d’analyse prédictive.

Cela signifie que le défi ne sera plus uniquement de trouver des pièces physiques, mais aussi de garantir la cybersécurité, la compatibilité logicielle, et la pérennité des mises à jour. De plus, avec l’essor de la maintenance prédictive grâce à l’IA, certains composants seront surveillés en permanence, mais cela exigera aussi des capacités accrues de remplacement rapide lorsqu’une défaillance est détectée.

Dans ce contexte, des spécialistes de l’obsolescence auront un rôle encore plus stratégique : non seulement en retrouvant des pièces rares, mais aussi en accompagnant la transition numérique des sites industriels avec une approche hybride mêlant ancien et nouveau. Préserver, moderniser, connecter : telles seront les missions critiques pour éviter la rupture technologique dans les usines de demain.

Pour aller plus loin : maintenance, formation et culture industrielle

Maintenir ses machines industrielles à jour, ce n’est pas seulement une question de performance. C’est aussi un impératif de sécurité, de rentabilité et de durabilité. Une machine bien entretenue et modernisée au bon moment peut fonctionner pendant de longues années sans incident, réduisant ainsi les risques d’arrêt de production et les coûts liés au remplacement complet d’équipements. Pour cela, il est essentiel de développer une culture de la maintenance préventive et de la connaissance technique.

C’est pourquoi il est également crucial de former régulièrement ses équipes à l’identification des pièces critiques, aux bons gestes de maintenance, et aux nouvelles technologies. Les techniciens doivent aujourd’hui conjuguer savoir-faire manuel et compréhension des systèmes intelligents, souvent connectés ou assistés par l’IA.

Pour approfondir ces thématiques, la chaîne YouTube **Power of Industry** propose des contenus accessibles, pédagogiques et inspirants. Elle met en lumière les coulisses de l’industrie, les gestes métiers, les innovations en robotique, et les témoignages de terrain. Une excellente ressource pour rester à la page, nourrir la curiosité technique, et faire évoluer ses pratiques.

Parce que dans l’industrie, apprendre en continu est la clé pour rester performant et réactif face aux défis technologiques.

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